Neige
Fugace sur l’écharpe, sur le gant
Comme cette illusion, le coquelicot,
Dans la main qui rêva, l’été passé
Sur le chemin parmi les pierres sèches,
Que l’absolu est à portée du monde.
Pourtant, quelle promesse
Dans cette eau, de contact léger, puisqu’elle fut,
Un instant, la lumière! Le ciel d’été
N’a guère de nuées pour entrouvrir
Plus clair chemin sous des voûtes plus sombres.
Circé
Sous sa pergola d’ombres, l’illuminée,
N’eut pas de fruits plus rouges.