LE PEU D’EAU
À ce flocon
Qui sur ma main se pose, j’ai désir
D’assurer l’éternel
En faisant de ma vie, de ma chaleur,
De mon passé, de ces jours d’à présent,
Un instant simplement: cet instant-ci, sans bornes.
Mais déjà il n’est plus
Qu’un peu d’eau, qui se perd
Dans la brume des corps qui vont dans la neige.