Le sexe est de consistance généralement plus tendre
Le sexe est de consistance généralement plus tendre que le reste du corps. Il est plus sensible
et très sujet au chatouillement.
C’est bientôt l’été. Le ciel est pâle et brumeux. Il est allongé sur le dos, jambes écartées,
les mains sous la nuque, dans la prairie en fleurs au bord de l’étang.
Le sexe est le point où les humains ressemblent le plus aux animaux.
Les hélices de jardin, qui sont des escargots, se retrouvent grâce à leurs traces baveuses,
s’accolent, se mordent, se pénètrent mutuellement et restent accouplés
pendant des heures.
La conjugaison est naturelle.
Debout au bord de la piscine, la statue n’a plus ni tête ni bras et pourtant le ventre bombé,
les seins généreux qui pointent, lui donnent un aspect étrangement vivant.
La forme n°1 est sujette à des changements de forme. Quand elle est excitée, elle enfle,
durcit et se redresse.
La poutre de béton à la frange métallique, emportée par la grue, pointe vers le ciel.
La forme n°1 est disposée de façon à pénétrer la forme n°2.
Dans la trouée du long porche obscur, on aperçoit, au bout, la pyramide de verre.
La forme n°1 pénètre la forme n°2 pour la frotter de l’intérieur.
Le buisson de roses forme une haie rouge vif le long du balcon.
Le frottement provoque une excitation voluptueuse.
Dans le centre-ville, les affiches annoncent NUDE GIRLS, LOVE ACT, TOTALLY NUDE GIRLS ON STAGE, THE CONDOR.
Le plaisir est stimulé et multiplié par les fantasmes.