DANS LE PIÈGE DES NARINES
L’aube est une femme
qui brise tes fenêtres avec ses seins
– rougis sont leurs mamelons
que tètent les clochards…
Ah, on entend sonner l’heure de la chasse…
(Maudits soient Vlachka et son Teleorman!)
Prépare la descente, le raid!
La trappe pour les invités!
Tends les lacets!
Éclabousse ton visage de sang,
comme si de tes artères coulaient
les masques africains des nuits sans sommeil!
Attrape ses renards roux dans le piège des narines!
Et, avant tout,
prépare la descente, le raid.
Même si personne n’y vient.
L’aube – quand la solitude
te semble être une cervelle caillée sur les murs.